Leo Minor, la Constellation du Petit lion: caractéristiques, étoiles principales, mythologie
Les constellations représentent un ensemble de figures imaginaires constituées par des groupes d'étoiles. La plupart des noms qui sont donnés aux constellations se situant dans l'hémisphère nord sont liées à l’histoire de la Grèce antique. Les constellations de l'hémisphère sud ont des noms beaucoup plus modernes. Depuis 1930, 88 constellations ont été répertoriées par l’union astronomique internationale.
Par conséquent, chaque étoile n’est désormais liée qu’à une seule constellation. Dans cet article, il est question de la constellation du Petit lion (Leo Minor). Celle-ci est une constellation moderne qui appartient à l’hémisphère nord et à l’image de la plupart d’entre eux, est peu fournie en étoiles réellement lumineuses. Parmi ces étoiles de la constellation du Petit lion, seulement six ont une magnitude apparente supérieure à 5.
C’est vers 1660 que l’astronome polonais Hevelius a introduit la constellation du Petit lion dans le but de combler la zone située entre le Lion et la Grande Ourse. Découvrons les spécificités, la mythologie, ainsi que les principales étoiles.
Dans le ciel, il existe des lignes imaginaires d’étoiles qui forment des ensembles appelés constellations. Aujourd’hui, on peut citer 88 constellations de manière officielle dans la voûte céleste. Les premières constellations découvertes ou créées ont permis aux navigateurs et astronomes d’avoir des repères dans les cieux et de faire leurs recherches. C’est alors que, pour combler les espaces vides qui se trouvaient dans le ciel, des constellations dites modernes ont été créées. Moderne, Leo Minor ou le Petit Lion est une constellation qui n’a pas beaucoup d’étoiles et celles qu’elle comporte ne sont pas trop lumineuses. En effet, on remarque qu’aucune de ses étoiles ne dépassent la magnitude 5. Elle se situe entre la Lion positionné au Sud et la Grande Ourse qui est située au nord. Elle contient cependant quelques types d’étoiles différentes et aussi des objets célestes qui méritent d’être mentionnés. Dans la voûte céleste, c’est une constellation qui est visible à cause de sa période de luminosité qui s’étend sur 372 jours.
Histoire et caractéristiques de la constellation du Petit lion
Au prime abord, il est important de savoir que le Petit Lion est une constellation qui est située entre la Grande Ourse et le Lion. Les pattes de l’Ourse qui sont constituées de trois paires d’étoiles appelées les sauts de gazelles, sont celles sur lesquelles repose la constellation. En ce qui concerne sa morphologie, il est impossible de déterminer une forme précisé à cause de sa petite taille qu’elle présente. L’une des raisons qui peuvent exprimer sa petitesse est sa création tardive. Alors que la plupart des constellations étaient découvertes en 1630, celle-ci ne sera découverte qu’en 1660 que par l’astronome Hevelius Johannes. Lorsqu’on fait l’étude de cette constellation, on remarque que son étoile la plus brillante est le o Uma ou encore appelée la 46 LMI.
L’une des particularités du Petit Lion, c’est qu’il est facilement observable dans les cieux, ce qui est optimal dans la période printanière. Et on le voit souvent accompagné de deux étoiles qui sont contiguës à la constellation de la Grande Ourse. En plus, elle jouit d’une ascension droite et d’une déclinaison qui peut aller de +22° à +41°.
L’un des éléments qui démarque cette constellation est qu’elle ne contient pas aussi une étoile Alpha. Ceci est dû au fait d’une mauvaise nomenclature qui a eu lieu suite aux travaux de l’astronome Hévélius. Depuis, cette erreur est restée la même, ce qui n’ pas permis au Petit Lion d’être doté d’une étoile Alpha.
La constellation du Petit lion (Leo Minor) est donc entourée par deux (2) constellations dont les identifications sont très faciles à faire. Ils s’agissent de la constellation Grande Ourse située au nord et de la constellation du Lion située au sud. La constellation du Petit lion (Leo Minor) se trouve en dessous des trois petites paires d’étoiles dont les pattes de la Grande Ourse sont formées appelées les « sauts de gazelle ».
Pour ce qui est de la forme de la constellation, il faut savoir qu’elle ne dispose pas d’une forme remarquable car bien trop faible à identifier. Cela est peut être lié à son apparition tardive car seulement introduite vers 1660 par l’astronome polonais Johannes Hevelius. L’étoile la plus lumineuse de la constellation du Petit lion, est la 46 LMi (également appelée ο UMa). Celle-ci se trouve au niveau de sa limite Est.
Sa situation précise est l’alignement constitué par le tandem du milieu des « sauts de gazelle », λ et μ UMa, et au niveau du premier « saut de gazelle ». Elle dispose de conditions de visibilité optimales, on l’observe notamment accompagnée par deux étoiles de petite envergure dans sa partie Sud-Est, qui est rattaché à la Grande Ourse : juste à cet endroit passe la limite moderne. β LMi se trouve à environ 5° plus à l’ONO, juste au sud de la paire médiane formée par λ et μ UMa.
Les principales étoiles de la constellation du Petit lion
Actuellement la définition des limites de la constellation du Petit lion, l’a certainement privé de son étoile Alpha. Par contre, son étoile Bêta, qui se trouve à près de 150 a.l est toujours présente, avec seulement 4,40 de magnitude apparente.
Il s’agit d’une géante rouge appartenant à la catégorie G8 qui, à sa surface, est sensiblement plus froide que le Soleil, et en réalité bien plus lumineuse que lui. Autre étoile importante, de la séquence principale, c’est Praecipua, elle se trouve à 136 a.l de la Terre. Elle possède un type spectral K2 qui en fait également un objet beaucoup plus froid que le Soleil. Toutefois, elle brille beaucoup moins que celui-ci.
Dans la constellation du Petit lion, il existe une étoile qui est l’unique variable identifiable, il s’agit de la R Leonis minoris. C’est une variable rouge vif qui possède une période longue de 372,3 jours. Elle est possède également une magnitude qui vacille entre 13,4 lorsqu’elle est à son minimum, et 6,2 en temps normal. Parmi les étoiles, il faut citer le TYC 2505-672-1 qui représente une binaire à éclipses.
C’est le système binaire à éclipses qui a à la fois la période la plus longue connue, 69,1 ans, et la plus longue durée d’éclipse, soit à peu près 3,5 ans. Autres objets lumineux de la constellation, on peut citer le NGC 3344 qui constitué une spirale observée de face.
Elle possède 11,10 de magnitude photographique, ce qui en fait la galaxie la plus brillante qui est observable dans la constellation du Petit lion. Juste derrière elle, vient la galaxie NGC 3486 avec une magnitude 11,20. Il s’agit d’une autre spirale qui est vue de 3/4. Ensuite, vient le NGC 2859 qui avec une magnitude de 11,80, apparait beaucoup plus faible. Elle se révèle aisée à identifier à côté d’Alpha du Lynx. C’est une galaxie lenticulaire barrée qui appartient à la classe SB0.
La constellation du Petit Lion ne dispose pas de beaucoup d’étoiles et celles-ci n’ont pas une grande brillance. Selon certains scientifiques, la raison pour laquelle Leo Minor est privé de son étoile Alpha est une fonction de sa mauvaise délimitation. Cependant, sa première étoile Beta présente de nombreuses caractéristiques. L’étoile la plus brillante de cette constellation est nommée 46 Leonis Minoris ou Praecipua. Elle a une magnitude de près de 4 et est localisée à près de 100 années-lumière de la planète terre.46 LMI est une grande géante de couleur orange qui est connue étant plus froid que le soleil, et aussi avec une brillance beaucoup plus basse. La deuxième étoile la plus brillante de la constellation est le Beta LMI avec sa magnitude apparente de 4,21.
Parmi les étoiles, on peut citer aussi l’étoile 11 Leonis Minoris qui en réalité est une étoile multiple avec comme noyau principal, une étoile de type spectral, et qui est une naine jaune. Elle est aussi une étoile variable en la comparant au soleil, elle est moins lumineuse et a une magnitude apparente de 0,033 qui s’étend sur une période de 10 jours. On pourra citer aussi l’étoile R LMI qui est une étoile variable de type Mira et de type spectral. Sa magnitude apparente est comprise entre 6,3 et 13,2 sur 372 jours. La constellation contient aussi quelques autres étoiles avec des caractéristiques à regarder de près.
Dans cette constellation, on pourra remarquer la présence de deux galaxies dont les noms sont : NGC 3486 et NGC 3344. Elle contient aussi une galaxie du type tentaculaire et une autre du type spiral. A cause de sa petite taille, elle ne contient pas beaucoup d’objets célestes à observer.
La mythologie liée a la constellation du Petit lion
La constellation du Petit lion est une constellation moderne qui appartient à l’hémisphère nord. Elle ne dispose donc pratiquement pas de mythologie qui lui est associée. Il tire son nom de l’astronome polonais Johan Hœvelke, autrement appelé Johannes Hévélius (1611 – 1687).
Ne disposant d’aucune élément physique qui leur est propre, les constellations proviennent d’une simple combinaison d’Etoiles qui est observée depuis la Terre, apparaissent proches de manière angulaire. Toutes les constellations tirent leurs origines principalement des mythologies. Malgré que les chinois y avaient mis en place deux (2) constellations et les Arabes une gazelle avec son petit, cette zone du ciel, en Occident, est demeurée jusqu’en 1660, vide de tout symbole. Ainsi c’est à cette date que choisit Johannes Hévélius pour introduire la constellation du Petit lion afin de combler cette espace vide.
La constellation du Petit Lion se distingue alors comme une constellation qui ne possède pas d’étoile α (alpha). Hévélius considéra malgré tout Præcipua, comme la Principale étoile de cette constellation, malgré qu’avec le temps, son éclat ait probablement baissé. Aujourd’hui, elle occupe la 46e place, selon la convention établie par l’astronome royal John Flamsteed (1646 – 1719) en 1700. Au niveau de la Grèce antique, cette zone du ciel était consacrée au dieu Ptha.
Ce dernier est par excellence, le dieu créateur : il représente pour les grecs et égyptiens le démiurge qui a régné avant toute chose. De par sa volonté, Ptha a pensé l’univers. Il l’a dans un premier temps, conçu par la Pensée, ensuite en faire la réalisation par le Verbe. Ce que le dieu Ptah a souhaité, a été créé ; en lui les éléments de la nature, la faune et la flore, sont inclus. Il joue aussi un rôle dans la protection de l’univers et la continuité de la fonction royale.
Les constellations classiques sont celles qui sont rattachées à des mythologies grecques. On peut citer par exemple, la constellation Leo ou Lion qui elle, est un signe du Zodiaque et qui contient de nombreuses histoires se rapportant à la mythologie.
Mais, lorsqu’on considère sa voisine, le Petit Lion, force est de constater qu’elle n’est pas rattachée à une légende tout simplement parce qu’elle est une constellation moderne. C’est en 1660 qu’elle fut découverte. C’est l’astronome Johan Hœvelke qui est aussi appelé Hévélius Johannes qui a fait sa découverte.
Dans la voûte céleste, il existe des regroupements imaginaires d’étoiles qui sont appelés constellations. Bien qu’avant 1660, cette partie du ciel abritait déjà des constellations d’origine chinoise et arable, elle était tout de même considérée comme vide. Ce n’est que le travail de hévélius qui a permis de créer cette constellation nouvelle du nom de Petit Lion ou Minor Leo.
Cependant, cette partie du ciel que Petit Leo occupe est depuis l’antiquité réservée à un dieu grec du nom de Ptha. En réalité, selon cette culture, ce dieu est le créateur de l’univers et c’est lui qui a existé avant que toute chose ne vienne à existence dans ce monde. C’est un dieu créateur et dont la puissance est vue dans toute chose. Pour cela, tout le monde lui doit révérence. Il a commencé la création par ses pensées et a matérialisé tout par ses paroles et ensuite a fait la création de tous les matériaux et matériels qui existent dans ce monde. Cela veut dire que selon la légende, tous les dieux comme Apollos, Zeus et autres ont été créés par Ptha. Le Petit Lion représente alors une partie du ciel très stratégique qui a servi de siège à un dieu créateur.