Constellation de la Couronne boréale: caractéristiques, étoiles principales, mythologie
La Couronne boréale contient un amas réunissant plus de 4 centaines de galaxies. Hélas impossibles à observer. L’origine officielle de la Couronne boréale est liée a la mythologie que nous détailleront plus amplement. Il ne faut pas oublier ses caractéristiques ainsi que ses principales Etoiles.
Les caractéristiques de la constellation de la Couronne boréale
La constellation de la Couronne boréale constitue une constellation peu grande située au niveau de l’hémisphère nord. En effet, elle est constituée d’un ensemble d’Etoiles dont la disposition forme un arc-de-cercle. Le diadème de cette constellation est formé par son Etoile majeur appelée a Coronae Borealis ou Alphecca qui est également l’Etoile la plus lumineuse. La Couronne boréale représente est la constellation symétrique septentrionale de la Couronne australe.
La Corona Borealis ou constellation de la Couronne boréale fait donc partie des constellations répertoriées par Ptolémée dans son ouvrage Almageste qui traite d’astronomie vers 140 après J-C. Il s’agit d’une constellation faible mais cependant qui possède des traits bien apparents et visibles.
La Couronne boréale qui donc se distingue particulièrement de la Couronne australe située dans l’hémisphère sud, à côté de Sagittaire, propose donc aux observateurs un spectacle époustouflant lorsque les conditions sont optimales. Elle est facilement repérable entre Vega (a Lyrae) et Arcturus (a Bootis), et au niveau de l’alignement dit du « manche de la casserole » formée par la Grande Ourse de par son côté gauche. Son apparence donc en forme de couronne est plus nette que celle de son homologue de la Couronne australe. Le terme « boréale » est relatif à son emplacement au niveau de la voûte étoilée : en latin, « Borealis » qualifiait un vent venant du nord.
Les étoiles les plus importantes de la Couronne boréale
La Couronne boréale est constituée d’un ensemble d’Etoiles importantes dont la principale et la plus lumineuse est Alphecca. Aphecca est une Etoile de classe A0, un astre chaud qui est 58 fois plus brillant que le système solaire, équivalant à 0,42 de magnitude absolue. La lumineuse ou Aphecca possède une magnitude apparente de 2,22 et se situe à 74 années-lumière de la Terre. C’est une Etoile binaire dite spectroscopique.
La seconde composante, de la même catégorie que le Soleil, effectue en 17 jours 10 heures une révolution. Une période qui équivaut aussi à l’environnement des éclipses réciproques des deux Etoiles à classer dans la catégorie d’Algol. Les changements de magnitude demeurent toutefois infimes. Une autre Etoile principale de la Couronne boréale, c’est Nusakan qui est à 110 années-lumière de la Terre correspondant à une magnitude visuelle de 3,70.
Cette Etoile appartient à la classe F des Etoiles et ce, de par son spectre. Autre Etoile appelée Eta Coronae Borealis, une Etoile quadruple dont les deux composantes phares (jaunes) sont uniquement simples à séparer. Elles ont respectivement pour magnitude 5,0 et 5,30. L’Eta Coronae Borealis est distant de la Terre de 42 années-lumière. Le Dzêta Coronae Borealis constitue une Etoile triple située à 217 années-lumière. Sa composante première est une sublime bleue ayant une magnitude 5,10 et la seconde également en bleue et disjointe de 6’’ a 6,10 de magnitude. Quant à la 3e, elle est dévoilée par la spectroscopie de la principale Etoile. Elle a une période orbitale de 12 jours 14 heures.
La mythologie de la Constellation de la Couronne boréale
La Couronne boréale se révèle appartenir à Ariane, la fille de Minos et être mise au ciel par son amant Dionysos (Hyginus). La légende relate que la princesse Ariane se mariant avec Dionysos, au niveau de l’ile Dia, ou avec le dieu des vendanges à qui la Couronne boréale dirige de par son lever. La jeune princesse reçut alors cette Couronne, comme cadeau de noces et offert par Aphrodite, qui mène à la Balance mais aussi de la main des Heures.
La Couronne avait été conçue par Héphaïstos qui dirige également, à l’image d’un des 12 dieux emblématiques, à la Balance, par qui la Couronne boréale s’élève. D’autres racontent que Dionysos venant chez Minos en Crète, pour bénéficier des largesses d’Ariane, il reçut alors la Couronne boréale en guise de présent, ébloui par son éclat, alors elle consentit à octroyer ses grâces à Dionysos. On raconte qu’Héphaïstos l’avait constituée d’or mais aussi de pierres précieuses venant d’Inde, dont le lumineux permit d’éclairer Thésée au niveau des sentiers occultes du Labyrinthe.
Egalement, il est dit, qu’il s’agit des cheveux de la jeune princesse, aperçue à côté de la queue du Lion. Elle possède 9 Etoiles disposées de manière circulaire, dont 3 sont lumineuses, à côté de la tête du Serpent. C’est ainsi la Couronne constitue une Couronne dite de lierre. Ils évoquent que c’est la Couronne qu’avait mise Dionysos, et qu’il partit, et mit au ciel, à la suite du décès d’Ariane, pour représenter un symbole de ce malheur.
Une Couronne boréale garnie de beaux amas de galaxies
Si la constellation de la Couronne boréale ne contient pas de nébuleuses, elle est bien pourvue de sublimes amas de galaxies. Des amas situés à près d’un milliards d’années-lumière visible seulement par les observateurs équipés d’instruments haut de gamme. Au niveau d’un de ces amas sublimes, se trouve un amas de galaxie distinguables par le nombre et la diversité de ses galaxies.
Surnommé « A2065 » et bien connu des scientifiques et astronautes, par faveur d’Edwin Hubble, qui a découvert et étudié cet amas vers les années 30. Il appartient à la classe des amas qui vus par lui et Milton Hummason, aidèrent à déclarer que toutes les galaxies ont un penchant à se trouver loin de la Terre.
Ces affirmations permirent de conclure que la disposition de l’univers était en développement. Il effectua une comparaison des données spectroscopiques aux mesures faites par Milton Hummason avec une galaxie située sur un autre amas. Observant que leur vision tirait vers le rouge, Edwin Hubble affirma qu’un nombre important de galaxies se dérobaient, que le volume et la distance entre elles devenaient plus importants. Il prouva ainsi que l’univers s’agrandissait.