Constellation Camelopardalis (Girafe): caractéristiques, étoiles, mythologie
Localisée dans l’hémisphère nord, la constellation de la girafe ou encore appelée Camelopardalis est une grande région comprise entre la constellation du cocher et l’étoile polaire. Malgré le fait que sa visibilité soit probante tout le long de l’année, elle est une constellation très peu éclairée parce qu’elle ne dispose pas de grandes étoiles.
Pour être plus précis, elle se située à la frontière de la voie lactée et au nord-est de trois constellations que sont : Céphée, Cassiopée et Cocher. Une étude de cette constellation permet de savoir qu’elle est composée de différents types d’étoiles comme celles doubles et variables ; des systèmes planétaires, des objets non satellitaires et autres. La Camelopardalis est ajusté sur l’axe Capella, une zone très pauvre en étoiles, d’où la sa faible teneur en luminosité.
La constellation girafe est une constellation située à l’hémisphère Nord et qui se caractérise par sa vaste étendue. Elle n’est pas très lumineuse et des constellations limitrophes la bordent tels que la constellation Cassiopée, la constellation du dragon, la constellation de la Grande Ourse, celle de la petite ourse, etc. les étoiles de la constellation girafe ne sont pas assez brillantes cependant celle qui est considérée comme la plus lumineuse est l’étoile β Cam. L’appellation de la constellation girafe vient de sa forme longue renvoyant à l’aspect de la girafe.
Origine et création
Même si cette constellation fait partie des plus grandes au monde, il est important de noter que ses étoiles ne sont pas si lumineuses, raison pour laquelle elle est peu brillante. Dix-huitième plus grande constellation, ses étoiles les plus lumineuses ont une magnitude de 4,0. En réalité, l’histoire raconte que son invention a été faite 1613 par l’astronome néerlandais Petrus Plancius. Ce n’est qu’en 1624, plus de 10 ans plus tard que l’allemand et mathématicien Jakob Bartsch ne la découvre dans les cieux. Son nom témoigne en réalité de sa forme géométrique dans le ciel, une forme longue et effilée donnant l’impression d’être comme un cou de girafe. Plusieurs grands scientifiques l’ont tour à tour soit dessinée ou soit découverte. On peut citer la production de Pieter Van Den Keere. Son nom vient en réalité du latin Camelopardali Hevelii. La constellation de la girafe est bien positionnée et ne peut pas être cachée. Celles qui lui sont environnantes, même si elles favorisent sa vue, ne sont pas d’un grand intérêt dans sa localisation.
Caractéristiques de la constellation Girafe
Elle contient des étoiles carbonées qui sont de grande taille, de couleur rouge et qui sont généralement froides. Leur température de trouve entre 2000 et 3000K. Elles dégagent dans la constellation des coquilles de gaz qui sont chargée de particules, ce qui fait perdre la masse de ses étoiles. Cette constellation a eu à causer des pluies de météorites annuelles de grande envergure à plusieurs étoiles dans d’autres constellations. Pour la reconnaître, c’est très simple. Son sommet est marqué par l’image de α Ursae Minoris qui est une étoile polaire et qui est aussi une partie de la constellation de la Petite Ourse. Aussi, peut-on remarquer qu’une étoile moins lumineuse de la constellation trouve sa localisation à 15 degrés α Ursae Minoris et c’est elle qui délimite la constellation du Dragon et de la Petite Ourse.
La constellation girafe est située entre la constellation cocher et l’étoile Polaire. Le fait que cette constellation ne dispose pas d’étoile significativement brillante explique sa visibilité au niveau de l’hémisphère Nord. C’est le mathématicien d’origine allemande Jakob Bartsch qui a répertorié la constellation Girafe. Le nom latin de celle-ci est Camelopardalis dont l’abréviation donne Cam. La visibilité de cette constellation est comprise entre 90 degrés au Nord et 10 degrés au Sud et son ascension droite varie entre 46,5 degré et 217,5 degré.
La constellation girafe est très facile à repérer car elle se trouve dans une zone assez vide où il n’y a pas de choses à observer, ce qui fait qu’elle est mise en évidence. L’emplacement de la girafe est une région sombre et peu convoitée par les astronautes. Elle se trouve au bord de la voie lactée et du côté Nord-Est de trois constellations à savoir la constellation de Céphée, la constellation du Cocher et la constellation de Cassiopée. La constellation girafe se trouve au centre de l’axe étoile polaire- étoile Capella, à l’intersection du même axe et va jusqu’au côté Est de la constellation Cassiopée.
On distingue un demi-cercle de grande taille passant par l’étoile Polaire ainsi que les étoiles Capella, Ruchbah et Mirphak. On retrouve en effet dans ce cercle des étoiles à luminosité faible dont la brillance ne dépasse pas mag 4. Pour parvenir à les détecter, il faut disposer de bonnes conditions vu leur faible brillance. Le repérage des étoiles de la girafe peut être facilité par l’alignement des constellations se trouvant au niveau de la périphérie.
Cependant ce repérage ne sera pas si optimal vu que la constellation girafe ne dispose pas d’étoiles brillantes. Une étoile se situant à une distance de 15 degrés de l’étoile Polaire sert de limite au dragon (constellation). La zone géographique de la constellation girafe ne compte pas d’étoiles et est caractérisée par des nuages noirs qui rendent cet espace sombre. La constellation comprend des objets célestes tels que des galaxies, des amas, etc. et cela la rend moins oubliée.
Les étoiles les plus importantes de cette constellation
La constellation de la girafe contient de nombreuses étoiles, mais on en remarque que trois qui sont plus grandes. Aussi, est-il important de noter que dans cette constellation, toutes les étoiles n’ont pas leurs noms propres, mais sont précédés d’une lettre en grec. La plus lumineuse s’appelle Beta Camelopardalis et a une magnitude apparente de 4,03. Elle est faiblement illuminée en raison de sa distance du système solaire qui est en moyenne de 1000 années-lumière.
On note tout de même qu’elle est une super géante de couleur blanche et est 32 fois plus massive que le soleil. Il y aussi l’étole Alpha Camelopardalis qui a une amplitude apparente de 4,26 et qui est la troisième étoile la plus lumineuse de la constellation. Selon les données du satellite Hipparcos, elle pourrait être éloignée du système solaire de plus de 6000 années-lumière.
Cettes vaste étendue regorge un certain nombre d’étoiles doubles, c’est-à-dire des paires d’étoiles avec des contrastes de luminosité. Parmi les étoiles doubles principales, on peut citer le HD 21447, le HD 21769, le HD 25639. La Camelopardalis est dotée aussi d’étoiles variables, c’est-à-dire, celles qui avec le temps, peuvent changer d’éclat. Parmi elles, on peut citer le R Camelopardalis, le S Camelopardalis, le T Camelopardalis et bien d’autres.
Cette constellation, bien qu’elle ne soit pas trop lumineuse, contient un grand nombre d’étoiles, ce qui fait sa particularité.
La constellation girafe compte 2 étoiles principales qui sont β Camelopardalis, CS Cam et α Camelopardalis. L’étoile β Cam est l’étoile la plus brillante de la constellation avec une magnitude apparente estimée à 4,03 et une magnitude absolue de -3,40. Il s’agit d’une étoile supergéante blanche qui n’est pas assez lumineuse du fait de la grande distance qui la sépare du soleil. En effet la distance entre cette étoile et le système solaire est estimée à 1000 années-lumière.
La largeur de l’étoile β Cam est 32 fois supérieure à celle du soleil. L’étoile β Cam est à la fois double et triple avec 25 000 unités astronomiques de l’orbite. La seconde étoile principale est CS Cam dont la distance avec le système solaire est supérieure à 4000 années-lumière avec une grandeur de 4,21. C’est une supergéante bleue.
La dernière étoile principale de la constellation est α Cam qui occupe la 3éme place et ceci malgré son appellation. Sa magnitude apparente est de 4,26 et une distance considérable la sépare du système solaire et elle est estimée à 7000 années-lumière. Cette étoile est une supergéante de couleur bleue et blanche plus large et plus massive que le soleil. On retrouve également d’autres étoiles à part les principales. Il y a les étoiles doubles 11-12 Camelopardalis dont l’une est bleue et l’autre est de couleur orange et qui présentent des contrastes au niveau des couleurs. Il y a aussi l’étoile double HD 112014 de couleur blanche et qu’on peut voir à l’œil nu.
HD 21769 est aussi une étoile double de la constellation dont la première composante est blanche et la seconde est bleue. La girafe compte également d’autres étoiles comme HD 25639, HD 21447, 1 Camelopardalis, etc. On distingue aussi dans la catégorie des autres étoiles des étoiles variables le R Camelopardis dont la luminosité est considérable, mais qui n’eut être repère qu’à l’aide de jumelles. Il y a également le V Camelopardalis, le S Camelopardalis, le T Camelopardalis….
En dehors de ses étoiles, la constellation Girafe compte aussi des objets célestes tels que la galaxie NGC 2403 et l’amas ouvert NGC 1502. La galaxie spirale NGC 2403 est séparée de la voie lactée à plus de 11millions d’années-lumière et elle est classée dans le groupe M81. Elle est caractérisée par sa brillance et ses dimensions et fut découverte en 1788 par William Herschel. Une supernova à magnitude 16 y fut observée au cours de l’année 1954. L’amas ouvert NGC 1502 fut également découvert par William Herschel et se trouve à une distance de 2680 années-lumière du système. On compterait un nombre inférieur ou égal 50 étoiles dans cet amas.
Systèmes planétaires et objets célestes
Dans la constellation de la girafe, on note la présence d’un système planétaire doté d’une seule planète et sont le nom est 33564 HD b et qui contient une grande quantité de gaz. Sa masse est de neuf fois celle de la planète Jupiter au minimum. Il existe aussi une autre planète HD 104985 b composée du gaz aussi et qui est 6 fois plus grande que Jupiter en termes de masse.
A cause de certains paramètres et conditions, les objets satellitaires de la Voir lactée ne sont pas toujours visibles. Si la constellation de la girafe est très proche de la Voie lactée, elles partagent des similitudes. Parmi ces objets célestes, on pourra citer donc, le NGC 1502 qui contient 45 étoiles et qui a une ouverture de septième ampleur. C’est lui qui est le premier à être observé. Un autre objet du nom de Cascade de Kemble qui est un groupe d’étoiles pouvant être visibles dans la nuit peut être aussi cité.
Que dire de la mythologie du Camelopardalis ?
Dans sa localisation dans le ciel, la constellation de la Girafe est comprise entre celles des deux Ours et du Dragon. Si ces trois autres ont des histoires rattachées à une mythologie, celle-ci n’en a pas vraiment. Son origine peut être assimilée à un comblement de vide dans le ciel. Cependant, dans la mythologie égyptienne, elle serait une observatrice du ciel.
Grâce à son long cou, elle pourrait servir d’avant-garde dans le ciel, permettant de savoir les choses en avance. La constellation de la girafe a évolué avec le temps à cause de ses étoiles avec de fortes densités de gaz qui s’estompent un peu plus tous les jours. La girafe représente beaucoup de choses pour bon nombres de civilisations, mais dans le ciel, elle ne pourrait servir qu’à observer. Une étude plus profonde et plus poussée, permettrait d’en avoir le cœur net.
La constellation Girafe n’est pas reliée à une quelconque mythologie car étant moderne, ce qui fait que ni sa forme ni ses étoiles ne sont liées aux mythologies antiques. L’invention de cette constellation vient de Jakob Bartsch et c’est Peter Plancius qui la définit comme étant un motif de remplissage en lui donnant le nom de Girafe du fait de son étendue rappelant le long coup de l’animal girafe. Bien qu’elle n’ait pas de référence mythologique, la constellation girafe comporte de nombreuses étoiles et objets célestes et elle est visible durant toute l’année au niveau de l’hémisphère Nord. Il n’y a pas donc de meilleur moment pour observer cette constellation.