Constellation du Indus Indien: caractéristiques, étoiles, mythologie
Encore connu sous le nom d’oiseau indien, Indien désigne une constellation située au niveau de l’hémisphère sud. Il faut préciser que la qualification d’oiseau indien est moins populaire. Les spécialistes craignent les risques de confusion avec une autre constellation du nom d’oiseau de paradis.
Remarquez que la partie que recouvre la constellation Indus est particulièrement en carences d’étoiles potentiellement perceptibles au télescope. Ainsi, quelles sont les principales caractéristiques de la constellation Indien ? Quelle est son histoire et sa mythologie ? Combien d’étoiles la composent-elles ? Vous saurez tout sur cette constellation dans ce dossier complet.
Une constellation est un regroupement d’étoiles dans le ciel auxquelles de nombreuses civilisations ont donné des formes. Aussi, certains navigateurs et astronomes, pour pouvoir effectuer leurs travaux et recherches en ont créé et découvert en se basant sur les histoires des civilisations. Ainsi, il existe 88 constellations dans la voûte du ciel. Parmi elles, on peut citer la constellation de l’Indien ou encore appelée Oiseau Indien. Elle particulièrement petite et ne présente pas beaucoup d’étoiles lumineuses en son sein. Il faudra utiliser des objets sophistiqués pour pouvoir observer les objets célestes dont elle est constituée.
Historique et caractéristiques
L’Indien est une constellation qui a été inventée vers la fin du 15ième siècle par les astronomes Frederick de Houtman et Pieter Dirkszoon. Ce n’est que quelques années plus tard que l’astronome Bayer a fait son introduction dans son œuvre Uranometria dans l’année 1603. Elle est encore appelée Oiseau Indien, mais ce nom n’est pas très utilisé dans le monde de l’astronomie parce qu’il peut porter confusion avec la constellation de l’Oiseau de paradis. Dans le ciel, sa création est la représentation d’un Indien d’Amérique, histoire de lui donner un hommage particulier dans la voûte du ciel.
Les travaux du scientifique Julius Schiller lui ont permis de créer la constellation biblique Job en combinant Paon et Indien. Mais comme toutes les constellations bibliques, celle-ci aussi a disparu avec le temps.
En ce qui concerne ses caractéristiques, il faut reconnaître d’entrée qu’elle est petite et que ses étoiles sont de faible luminosité. Ses limites sont définies dans le ciel en considérant d’autres constellations aussi. Lorsqu’on prend en compte les deux plus brillantes étoiles de la constellation de la Grue, on peut commencer par voir le début de l’Indien et qui continue vers le côté ouest à 12° sur Alpha Indien, l’étoile la plus brillante de cette constellation. On peut déceler une autre limite vers le côté sud de cette étoile à 10° en allant vers l’étoile Alpha Pav qui est localisé à l’extrémité de la constellation du Paon. Du côté est, l’Indien trouve sa place entre la Grue et le Toucan et continue à l’ouest vers le Paon. Elle ne possède pas d’étoiles très visibles.
Les principaux traits distinctifs de la constellation Indien
Il est nécessaire de reconnaître qu’il s’agit d’un exercice bien difficile. En vérité, l’Indien est une constellation qui n’a pas une forme très évocatrice. Mais, vous pouvez remarquer que sa morphologie s’apparente à un indien d’Amérique du Sud, tenant à la main une lance.
Il faut noter que la constellation peut être vue, quoique difficilement, grâce à son étoile alpha indi (de troisième grandeur). Afin de l’apercevoir, il est recommandé d’ailleurs d’inclure dans vos recherches des constellations voisines telles que la Grue.
Notez, par ailleurs, que le secteur nord de l’Indien peut être aperçu dans les latitudes de Borealis. Aussi, son secteur sud est composé d’étoiles de cinquième. Celles-ci lui permettent d’accéder directement vers l’octant du pôle céleste sud.
Vous comprendrez aisément alors que son observation soit possible à partir de l’hémisphère sud. En général, les meilleures périodes pour la regarder oscillent entre les mois d’août et de décembre. A ce propos, il est fort utile de noter les coordonnées de la constellation Indien : 22h 00m 00s, -60 ° 00 ’00 « .
Les principales étoiles de la constellation Indien
Il faut retenir que la constellation Indus partage sa zone avec d’autres étoiles dont le paon et la grue. L’Indien est particulièrement plus petit que ses constellations voisines. En réalité, cette situation s’explique de par le fait qu’elle ne contient qu’une seule étoile signifiante.
Il s’agit de l’étoile connue sous le nom de α Indi. Celle-ci peut être considérée comme une étoile géante de rang KO. Cette étoile est assurément la plus brillante de la constellation Indien. Avec une ampleur de 3,11, la star a Hindi est située à environ 100 années-lumière du système solaire, soit dix fois plus grands que le soleil. Il faut aussi que cette star est en vérité une étoile triple. Toutefois, ses voisines sont anormalement plus petites. Elles ne possèdent qu’une magnitude de 12.
En la visualisant, vous remarquerez que son spectre est riche en métaux.
En revanche, vous pouvez aussi noter qu’il existe d’autres étoiles composant son système stellaire. Il s’agit de ε Indi, une étoile localisée à 11,82 années lumières de la terre. Cette étoile a la spécificité d’être la 19ème plus proche du soleil.
En outre, comme beaucoup de constellations, l’Indien est constitué d’étoiles doubles. Malheureusement, elles sont également compliquées à percevoir. Les seules qui sont identifiables sont les étoiles δ Indi et θ Indi.
Ce sont deux étoiles de couleur blanche avec des dimensions de quatrième et sixième grandeur. La séparation entre les deux stars est d’environ 6 arcs seconds. Le moment idéal de l’année pour les visualiser est en décembre. A ce titre, vous pouvez noter que leurs coordonnées sont : 21h 19m 52s -53 ° 26 ’57 « .
Enfin, vous pouvez aussi remarquer que la constellation Indien est dotée d’étoiles variables. La plus scintillante d’entre elles est une star semi-singulière de type T. Elle possède une magnitude de 6.0. Ceci la rend perceptible pendant au moins 320 jours dans l’année. Il faut préciser également que c’est une étoile de type Smireig Bouton. A cette étoile variable, vous pouvez ajouter les stars S indi, W indi et X indi.
La première a une amplitude de 7,4. Notez qu’elle est visible presque sur 400 jours. La seconde a une ampleur maximale de 9,40. Tandis que la dernière a une magnitude d’environ 8,0. Ces deux étoiles ne sont perceptibles que pendant 250 jours par an.
En définitive, vous pouvez remarquer que le fond de la surface couverte par l’Indien laisse entrevoir des galaxies. Toutefois, vous devez vous équiper d’un télescope professionnel pour pouvoir les observer. Parmi les galaxies les plus signifiantes, vous pouvez inscrire IC 5152 et NGC 7049.
La constellation contient très peu d’étoiles, et celles qu’elle contient ne sont pas très brillantes. La plus lumineuse s’appelle Alpha Indi. Au moment de sa découverte, elle s’appelait La Perse, c’est une appellation qui vient des jésuites vers le dix-septième siècle. En latin, elle est nommée Indus et elle est aussi présente dans les textes chinois. Alpha Indi a une magnitude apparente de 3,11 et est une étoile géante. Elle contient aussi des systèmes d’étoiles multiples en son sein. Elle est localisée à 100 années-lumière de la terre.
La deuxième plus brillante étoile de cette constellation est Beta Indi qui est une géante de type K avec une magnitude apparente de 3,658. La cinquième étoile importante de cette constellation s’appelle Epsilon Indi qui est localisé à environ 12 années-lumière du système solaire. A cause de cette distance, elle fait partie des plus connus dans le ciel et cette étoile est un système quadruple. Si vous vous situez dans l’hémisphère sud et que toutes les conditions sont réunies, vous avez la possibilité de la voir lorsque les conditions sont bonnes. Cette étoile est particulière avec son système double-double. Elle a une magnitude de +4,68 et est un système qui peut être observé dans le ciel à l’œil nu, à cause de sa brillance. Il existe aussi l’étoile Rho Indi qui peut être visible à l’œil nu et qui est une sous-géante jaune.
Dans cette constellation, il est possible de trouver plusieurs types d’étoiles comme des étoiles doubles et des étoiles variables. Les étoiles doubles de cette constellation ne peuvent être observées qu’avec un matériel professionnel. Cependant, Thethav celle qu’on peut bien remarquer avec ses deux étoiles blanches qui la composent.
Dans le ciel indien, il n’est pas assez aisé d’observer des objets célestes à moins que vous n’utilisiez des appareils de bonne qualité pour votre expérience. Ainsi, on peut remarquer certaines galaxies très facilement dans ce ciel. Les plus remarquables sont les galaxies NGC 7049 et IC 5152. Selon les recherches, un système extrasolaire a été découvert autour de cette constellation, avec masse qui fait le double de celle de Jupiter.
Mythologies de la constellation, Indien
Historiquement, les astronomes attribuent l’invention de la constellation Indien aux navigateurs hollandais Pieter Dirkszoon Keyser et Frederick de Houtman. Elle fut, par la suite, inscrite par Johann Bayer dans son Uranometria en l’an 1603.
Pour la petite histoire, Bayer a voulu rendre hommage aux indiens d’Amérique latine en les gratifiant d’une place dans la voûte céleste. En 1627, l’astronome et moine allemand entreprit de réunir les zones de l’Indien et du Paon. Cependant, cette création somme toute originale ne rencontrera pas le succès escompté. S’agissant la mythologie de cette constellation, elle prend sa place dans la civilisation grecque également.
Il faut bien reconnaître que toutes les constellations prennent leur genèse de la Grèce antique. Mais, il peut tout aussi être situé la naissance de la constellation Indien dans la culture de l’Inde. A vrai dire, il faut avouer que l’astronomie indienne n’a jamais été aussi développée que celle de l’Occident. Tout de même, il convient de la revisiter. Chez les indiens de l’antiquité, la terre était considérée comme une surface circonscrite par l’océan (Aittirêya-Brâhmana).
Aussi, pour eux, le ciel portait en lui 7 rishis. Ce qui s’apparente dans l’astronomie actuelle à la grande ourse. Les signes du Zodiaque sont, quant à eux, formés par ce qu’ils nomment les nakshatras.
Enfin, pour les amérindiens ou les indiens d’Amérique latine, les étoiles constituent des « otsistok ». En effet, pour les iroquois, par exemple, il s’agit d’un feu dans l’eau. Vous pouvez remarquer aussi des similarités dans les constellations indiennes et celles de l’Occident. Vous retrouverez dans les deux civilisations la constellation Vénus, et bien d’autres illustrations.
Ainsi donc, il faut retenir que l’Indien renvoie à une petite constellation, célébrée par Bayer, est située au nord du petit nuage de Magellan.
Dans les croyances amérindiennes, l’oiseau est un animal qui détient une grande importance. Ainsi dans les sculptures et dans les œuvres d’art, on pourra toujours remarquer un amérindien avec des plumes d’oiseau ou même un oiseau qu’il vénère.
L’histoire raconterait qu’il y avait un oiseau distingué, un faucon qui avait de la puissance et de la force. Il était tout de même aimable et faisait du bien à tous ceux qui étaient en harmonie avec lui. Un jour, certaines créatures du tonnerre qui se trouvent dans la voûte céleste ont décidé de permettre aux hommes de pouvoir les contacter. Mais pour cela, ils devront faire un rituel qui a été bien défini et tout cela devra passer par le faucon. Le rituel consisterait à faire un grand cercle, à y apporter des offrandes, à faire des chants et danses, à faire assister les autres animaux à ce spectacle. Bien plus encore, il faudrait nécessairement présenter des actions de grâce au Grand Esprit, le générateur de la vie. Pour une première fois, le faucon effectue le rituel et réussit cela. Sa puissance a augmenté et il devint de plus en plus orgueilleux.
Mais un jour, in convoqua de nouveau tous les animaux pour faire ce rituel, mais il n’a pas pris le temps de tout respecter avant d’invoquer les divinités du tonnerre. Même si le Grand Esprit apparaît, au lieu de devenir plus fort, le faucon plus puni et rendu en esclavage.
C’est ainsi que le faucon est devenu un oiseau dans le ciel qui suit le Grand Esprit ou les dieux du tonnerre partout où ils vont. Cependant, il trouve sa demeure dans les cieux, dans l’hémisphère sud.